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De Chardin à Prud’hon

Tajan & Christie’s présentent :

De Chardin à Prud’hon

Tableaux et dessins provenant des collections Marcille

Exposition exceptionnelle du 3 au 6 novembre à l’Espace Tajan

 

 

 

Paris – La maison TAJAN a l’honneur de présenter, en collaboration avec la maison Christie’s France, un important ensemble de Tableaux et dessins regroupant 27 œuvres provenant des collections Marcille. Il s’agit certainement de l’une des dynasties de collectionneurs au XIXe siècle les plus clairvoyants sur l’art du XVIIIe siècle en France fut initiée par François Marcille, puis par ses deux fils, Camille et Eudoxe Marcille. Pendant trente-cinq ans, François Marcille réalisera un grand nombre d’acquisitions, pour réunir un ensemble exceptionnel riche de 4 600 tableaux. Si l’intégralité de la collection a été dispersée par héritage dans la famille, ce sont aujourd’hui 27 œuvres dont de nombreux chefs-d’œuvre que les collectionneurs pourront acquérir, parmi lesquelles figurent les artistes majeurs du XVIIIe et du début du XIXe siècle : Jean-Siméon Chardin, Maurice-Quentin de la Tour, Théodore Gericault, Charles Coypel, Pierre-Paul Prud’hon … La collection est estimée entre 5,7 millions et 9,1 millions €.

 

 

« Il est des noms de collectionneurs qui sont de véritables estampilles, des labels de qualité. Le nom de Marcille évoque l’excellence du XVIIIe français et plus vigoureusement encore, pour Chardin, La Tour et Prud’hon. »

Pierre Étienne, Directeur du département des Tableaux anciens de la maison Christie's France

 

 

Les Goncourt disaient de Camille Marcille qu’il fallait « étudier Chardin [chez lui] pour rendre toute justice au peintre. » En 1979, lors de l’exposition monographique de Chardin au Grand Palais, la famille Marcille avait prêté 22 tableaux du peintre dont notre superbe scène de genre représentant une Femme à la Fontaine (5,000,000-8,000,000€). Véritable chef d’œuvre du XVIIIe siècle, cette peinture entrée dans leur collection dès 1848 avait participé à la redécouverte de Chardin au XIXe siècle lors de la première exposition consacrée à l’artiste en France en 1860. Théophile Gautier marqué par cette œuvre si originale écrira qu’on voyait là « ce dont personne n’a parlé ». Chardin bien éloigné des canons de son temps préféra en effet les scènes poétiques du quotidien aux portraits plus frivoles du siècle. Qualifié de Vermeer français dès le XIXe siècle, ses scènes de genre seront les plus recherchées et extrêmement rares sur le marché. Femme à la Fontaine est une des toutes premières scène de genre où Chardin se révèle pleinement. Fameuse, la composition est reprise par le maître, comme à son habitude. Plusieurs musées dans le monde ont une version dont la première, celle du Salon de 1737, sur panneau à Stockholm ou encore le Toledo Museum of Art. Forte de sa provenance Marcille, la version que nous présentons n’a jamais figuré sur le marché depuis 1848. Elle est la dernière en mains privées.

Une autre peinture de Chardin fera partie de cette vacation, Nature morte au bas-relief en camaïeu (L’hiver), (80,000-120,000€). Elle est un autre témoignage de la passion de la famille Marcille pour le peintre en même temps qu’une autre facette de l’artiste : le trompe l’œil. Passionnés de XVIIIe siècle, Camille et Eudoxe Marcille, tous deux conservateurs respectivement des musées de Chartres et d’Orléans, enrichiront leur collection personnelle des grands peintres de la période avec notamment un paysage animé d’Hubert Robert (Paysage à petit pont, estimé 30,000-50,000€) ainsi que deux portraits du brillant élève de Nattier, Louis Tocqué.

 

Jean-Siméon Chardin Femme à la Fontaine Estimation : 5,000,000-8,000,000€

 

Dans la section des arts graphiques de cette vente, un très bel ensemble d’une dizaine de feuilles de Pierre-Paul Prud’hon sera également inclus dans cette vacation. Les Marcille avaient en effet une passion toute particulière pour cet artiste néoclassique qui offre au dessin une place prépondérante dans son œuvre. Typique de par la technique graphique utilisée par Prud’hon, qui associe avec délicatesse la pierre noire et la craie blanche sur papier.

Coloré, l’ensemble illustre la diversité et la richesse iconographique de l’œuvre dessiné de cet artiste. Parmi les lots phares, seront notamment présentés des portraits de l’Empire dont celui de la Baronne Alexandre de Talleyrand à l’âge de sept ans (25,000-35,000€ ill. à droite) et la Tête de Napoléon, en forme de médaillon ovale, qui fut ensuite gravée par Alexandre Tardieu (20,000-30,000€). Enfin, l’engagement de Prud’hon pour l’Empire se traduit au travers de la collection par la présence du Projet pour le berceau du roi de Rome estimé 25,000-35,000 €, créé ensuite par Philippe Thomire et Odiot, aujourd’hui conservé à la Schatzkammer de Vienne, et un Projet de fauteuil pour l’Impératrice Marie-Louise (12,000-18,000€).

Consulter le catalogue

Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) Portrait de Charlotte de Talleyrand, âgée de sept ans Pierre noire et craie blanche sur papier brun. 23,5 x 16,5 cm


Vente :

Expositions : du 3 au 6 novembre à l’Espace Tajan, 37 rue des Mathurins, 75008 Paris

et du 18 au 22 novembre 2021 chez Christie’s, 9 avenue Matignon 75008 Paris

Vente : 22 Novembre 2021 chez Christie’s Paris, 9 avenue Matignon 75008 Paris


Contact presse Tajan

Romain Monteaux-Sarmiento – +33 1 53 30 30 68 – [email protected]