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Paris Precious Week – Sélection en vente le 10 décembre

Écrin d’une grande famille aristocratique française

Le très bel écrin familial que nous présentons ici, dévoile entre-autre une magnifique corbeille de mariage provenant de la Maison Chaumet datée de janvier 1922 contenant, un diadème de perles et diamants, une rivière de diamants, un collier de perles fines ainsi qu’une broche libellule. Le terme « corbeille » fait à l’origine référence à un panier en osier recouvert de tissu pour en protéger le contenu, et qui était utilisé dans toutes les classes sociales pour la dot de la mariée, présent du futur époux ou de sa famille à la jeune mariée au lendemain de son mariage. La Maison Chaumet est incontestablement le grand spécialiste du diadème pour les grandes familles aristocratiques françaises et européennes. Pour situer le style guirlande Belle époque de la pièce que nous présentons, nous sommes au tournant du siècle. Dès 1890-1900 l’utilisation du platine et du serti milllegrain permit des constructions graciles mais très solides et d’un métal blanc inaltérable.

Joseph Chaumet – Années 1910,
important diadème guirlande Belle-Epoque perles fines, diamants, platine et or.

Trois rangs de perles fines

Trouver un rang de perles naturelles d’une couleur très assortie, très rondes dans un dégradé de diamètre parfait, cela est soumis à une suite de hasards et une grande expérience. Le travail et le temps qu’il faut pour finaliser un collier de trois rangs de haute qualité est le reflet du travail miraculeux des perliers et du très fragile travail des huitres perlières. Une passion peu courante et une démarche intellectuelle hors du commun ont conduit un couple de collectionneurs à composer ce collier durant plus de 15 ans, obéissant ainsi à des standards de blancheur et de lustre extrêmement rigoureux.

Important collier de trois rangs de 235 perles dont 229 perles fines d’un diamètre de 9,2 à 5,3 mm environ.
Fermoir Boucheron, années 1950

Métamorphoses
Parure florale à transformation du XIXe siècle

Le romantisme triomphant du XIXe siècle est parfaitement retranscrit dans cette parure florale à transformation. Afin de s’adapter aux différentes toilettes de sa propriétaire de l’époque, cette magnifique parure entièrement sertie de diamants, ornée de trois fleurs principales en trembleuse, centrées d’un diamant taille ancienne plus important, et de délicats boutons de fleurs, se transforme pour être portée en une grande broche traine, en un collier draperie ou encore en un superbe diadème. Il est aussi possible de porter les trois fleurs principales en éléments de coiffure grâce à trois systèmes d’épingles à chignon, ou en trois petites broches à accrocher à son corsage.

Ce superbe ensemble est le parfait reflet de la sensibilité de l’époque pour la botanique. La nature est ici célébrée par ces trois grandes fleurs épanouies en tremblant, sur une branche de feuillages et de fleurs encore en boutons. Sous le Second Empire, les fleurs seront reines. Cet attrait pour la nature est un héritage de la passion de l’Impératrice Eugénie pour les fleurs. Les femmes s’ornaient alors de fleurs fraiches, ce qui inspira les joailliers dans leurs créations souvent traitées au naturel, et serties de pierres précieuses magnifiant ainsi le bijou par leur éclat.