AGATHON LÉONARD (1841-1923) "Danseuse à l’écharpe, genou levé", circa 1901. Sculpture formant lampe en bronze argenté, présentant une femme drapée, dansant; ses bras levés maintiennent une écharpe drapée abritant l'ampoule, les nombreux plis du vêtement et des manches accentuent le mouvement, son pied droit est replié vers l'arrière, laissant apparaître sa coturne. Signature en creux "A.Leonard Sclp." et cachet de fondeur "Susse Frères éditeurs Paris", et "M". (Quelques usures de patine). A Gilt bronze table lamp representing a female dancer with a scarf. Signed and with foundry mark. (Some wears on the patina). Haut. 41,5 cm - Larg. 28 cm - Prof. 15 cm / Height. 16 1/2 in. - Width. 13 3/8 in. - Depth. 6 5/8 in.


    Notes:
  • Historique : La danseuse à l'écharpe fait partie d'une exceptionnelle série de quinze sculptures, appelée "Le Jeu de l'écharpe", réunissant de jeunes danseuses présentant chacune un accessoire et une posture différents. À l’origine de cette série, Alexandre Sandier, en poste de directeur artistique depuis 1896, à la Manufacture Nationale de Sèvres, avait repéré au Salon de la Société nationale des Beaux-arts de 1897 "Dix maquettes représentant le jeu des écharpes", reliefs en terre cuite qui préfigurent la décoration d'un foyer de danse. Il prend alors contact avec l'artiste et lui demande de modifier ses figures pour les adapter à un surtout de table composé de quinze statuettes de jeunes femmes dansant et jouant de leurs voiles. Il fut exposé en 1900 à l'Exposition Universelle de Paris dans le pavillon de la Manufacture Nationale de Sèvres et connut un vif succès, car si le surtout forme un ensemble charmant, chacune des statuettes peut également se placer isolément. Elles sont ainsi éditées en biscuit par la Manufacture Nationale de Sèvres et en bronze par la fonderie Susse. Elles sont alors proposées en deux tailles soit en bronze doré, soit en bronze patiné, avec parfois, pour certains des modèles, la tête, les pieds et les mains en ivoire. Deux modèles seulement sont proposés dans une troisième taille, intermédiaire, pour la plupart en bronze doré, il s'agit de la Danseuse au Cothurne et de la Danseuse à l'écharpe, genou levé. Quelques modèles dont celui que nous présentons sont équipés à l'électricité. Bibliographie : - Catalogue de la maison Susse frères, " Bronzes d'art ", édition de 1905, référencé sous le n° 323 et reproduit p. 5. - Victor Arwas, "Art Nouveau, French Aesthetic", Andreas Papadakis Publisher, Londres 2002, modèle reproduit p. 136. - Ingelore Böstge, Emmanuelle Héron, "Agathon Léonard, le geste Art Nouveau", Somogy Editions d'art, Paris, 2003, modèle reproduit p. 74.

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23 mai 2013 18:00 CEST
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