Tajan
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Lot 190
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**Ernest RENAN. 1823-1892. Écrivain. 3 L.A.S. Paris, 1876, 1879. 2 pp. in-12 et 1 pp. in-8, sur bi-feuillet, joint une enveloppe.

€ 200-300

Déclinant une invitation à dîner auprès de Falcioni; (…) Croyez qu’il faut que je sois bien peu libre pour que je me résigne à renoncer à cette agréable partie (…). Remerciant Troubat de son charmant volume. Demandant à un confrère de l’éclairer sur un passage qu’il retranscrit en grec de l’Indische Skizzen, de Weber; je ne comprends pas bien cela. Qu’est ce que ces trois gounas (…).
Joint 2 lettres autographes (fragment) d’Henriette RENAN à son frère Alain, probablement écrites de Pologne en 1848 pendant l’épidémie de Choléra. La première contient un message pour Ernest dont elle n’a pas de nouvelles dans un moment où il ne peut pourtant être en parfaite assurance sur mon sort (…) Elle lui transmet se message; Encore une fois, cher Ernest, je te prie de ne pas te livrer pour moi à de trop vives alarmes. Le comte ne laissera pas sa famille dans d’imminents dangers et je ne puis que partager le sort de cette famille (…). La seconde lettre mentionne Ernest Renan qui vient de présenter un travail à l’Académie et va se présenter à l’agrégation, ajoutant à la fin de sa lettre; En quelque lieu que s’écoule et s’achève ma vie, croyez que je vous ai aimés d’une affection qui ne se trouve pas souvent ici-bas (…). Je ne crois pas mourir de choléra; cependant, laisse moi te dire que si cet adieu était le dernier, une fois encore, je te recommande notre mère (…).


    Notes:
  • Déclinant une invitation à dîner auprès de Falcioni; (…) Croyez qu’il faut que je sois bien peu libre pour que je me résigne à renoncer à cette agréable partie (…). Remerciant Troubat de son charmant volume. Demandant à un confrère de l’éclairer sur un passage qu’il retranscrit en grec de l’Indische Skizzen, de Weber; je ne comprends pas bien cela. Qu’est ce que ces trois gounas (…).
    Joint 2 lettres autographes (fragment) d’Henriette RENAN à son frère Alain, probablement écrites de Pologne en 1848 pendant l’épidémie de Choléra. La première contient un message pour Ernest dont elle n’a pas de nouvelles dans un moment où il ne peut pourtant être en parfaite assurance sur mon sort (…) Elle lui transmet se message; Encore une fois, cher Ernest, je te prie de ne pas te livrer pour moi à de trop vives alarmes. Le comte ne laissera pas sa famille dans d’imminents dangers et je ne puis que partager le sort de cette famille (…). La seconde lettre mentionne Ernest Renan qui vient de présenter un travail à l’Académie et va se présenter à l’agrégation, ajoutant à la fin de sa lettre; En quelque lieu que s’écoule et s’achève ma vie, croyez que je vous ai aimés d’une affection qui ne se trouve pas souvent ici-bas (…). Je ne crois pas mourir de choléra; cependant, laisse moi te dire que si cet adieu était le dernier, une fois encore, je te recommande notre mère (…).

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5 décembre 2017 14:30 CET
Paris, France

Tajan

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