PARIS (PORCELAINE) Belle paire de vases cornet reposant sur des socles mobiles moulurés, rehaussés d'une guirlande en dorure. Sur les deux faces des vases, réserves carrées polychromes sur fond de dorure représentant l'amour et une figure féminine (Vénus ?) sur fond de paysage et sur l'autre paysage champêtre et maritime. Décor de guirlande dans le haut des vases. Époque Directoire, vers 1795. Haut. 24 cm

    Notes:
  • On trouve à Paris dès la fin du XVIIIe siècle une multitude de manufactures de porcelaine. Cela commence vers 1771 avec celles : du faubourg Saint-Denis, de Clignancourt, de la rue Fontaine-au-Roi. Plusieurs sont patronnées par des grandes figures princières du temps : celle de Louis-Stanislas-Xavier (dit Monsieur, frère du Roi, futur louis XVIII), celle de Charles-Philippe (comte d'Artois, frère cadet de Louis XVI et futur roi Charles X), celle de Marie-Antoinette et celle du duc d'Angoulême. La Révolution a des conséquences directes sur la fabrication et le commerce de la porcelaine à Paris qui découlent tout à la fois de la transformation politique, économique et sociale du pays, de l'évolution du commerce de luxe et de sa concentration à Paris qui devient la capitale à part entière de la France après que la Cour ait quitté Versailles. On trouve une mobilité dans bien des domaines : mobilité des ouvriers, des manufacturiers, des capitaux etc. Ainsi de nombreux ouvriers vont d'une manufacture à l'autre emportant avec eux leur savoir-faire et leurs modèles. De la sorte, les mêmes modèles se retrouvent à Sèvres et à Paris. Certaines manufactures parisiennes achètent directement leurs pièces, non décorées, auprès de la manufacture de Sèvres et réalisent dans leurs ateliers leurs propres décors peints. Notre paire de vases aurait été peinte par des peintres sur porcelaine installés sous les arcades du Palais Royal à Paris (information aimablement fournie par Mme R. de Plinval de Guillebon). Au début du XIXe siècle, la supériorité de la France sur les autres pays dans la fabrication et la décoration de la porcelaine était incontestée et Chaptal écrivait en 1819 que "la fabrication de la porcelaine avait été portée à un tel point de perfection qu'il y avait peu d'amélioration à espérer". Bibliographie : - Régine de Plinval de Guillebon, La manufacture de porcelaine du comte de Provence à Clignancourt dans L'Estampille. L'objet d'art, 2009, n° 443, p. 62-69. - Régine de Plinval de Guillebon, La porcelaine à Paris sous le consulat et l'Empire, édition Droz Genève.

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