René DOUMIC. 1860-1937. Écrivain, critiquelittéraire, membre de l’Académie dont il devient le Secrétaire. 35 L.A.S. à Louis Barthou. 1917, 1924, 1927, 1929-1934.


    Notes:
  • Très belle correspondance amicale et littéraire touchant de près les travaux à l’Académie française. 1917 : Il le félicite de son discours à la Société des Conférences dont la presse s’est fait l’écho ; Il était impossible de traiter avec plus d’ampleur et un plus grande variété de notes un si magnifique sujet (…).Et laissez-moi profiter de l’occasion pour vous rappeler l’article sur les Carnets de Victor Hugo que je serai heureux d’avoir sans trop de délai (…).1924 : il lui demande de lui faire parvenir le brouillon de sa prochaine allocution, pour la presse impatiente et lettre de remerciements. 1927 : il recommande son appui pour le service de son facteur attaché à Bougival. 1929 : Je n’ai pas oublié la riche contribution que vous avez apportée à l’Exposition de la jeunesse des Romantiques à la Maison Victor Hugo (…). Notre Exposition du Centenaire réunira tout ce qui peut évoquer le souvenir de nos plus illustres collaborateurs depuis V. Hugo et Lamartine, jusqu’à Loti et au-delà. Portraits peints, dessinés ou gravés, bustes, meubles, bibelot, etc. Doumic demande à Barthou de puiser « dans ses trésors » pour rendre hommage à de grandes mémoires (…) ; A propos des prix de Vertus, demandant d’accepter d’être le directeur de l’Académie pour cette occasion ; Relatif à l’organisation de l’exposition coloniale par le maréchal Lyautey ; Aurions-nous aujourd’hui le plaisir de vous voir à séance de l’Académie ? Si oui, je profiterai pour vous demander encor un peu de vos trésors pour notre Livre du Centenaire ou plutôt son illustration. Nous voudrions donner un beau portrait de Loti ou un portrait curieux sortant de la banalité où on le représente (…) ; par exemple, un Loti en arabe (…). De même pour Edmond Rostand, dont il donne le détail sur l’acquisition de ses manuscrits ; il voudrait aborder la question du monument Rostand dont il a discuté avec Paléologue et Maurice Donnay ; J’aurais voulu savoir quel est votre avis sur l’opportunité d’une élection ce mois-ci. Je vous avoue que je n’en suis guère partisan. Rien n’a changé dans la composition de l’Académie, non plus que dans les titres des candidats. Le délai est bien court pour que de nouvelles candidatures se produisent. Alors à quoi bon recommencer le petit jeu du scrutin entre candidats entre lesquels l’Académie n’a pas cru pouvoir se prononcer ? (…). 1930 : condoléance au décès de Mme Barthou ; remerciement pour le ruban de la Légion d’Honneur en faveur de Pailleron et Lamberton, reste la cravate que j’ai sollicité pour René Bazin ; il a rappelé au ministre de l’instruction publique que depuis le jubilé académique de notre confrère, c’est la quatrième fois que je lui signale ce qu’il est impossible de ne pas considérer comme une injustice. Y-a-t-il en dehors des considérations de pure littérature, des raisons d’un autre ordre ? (…). 1932 : A propos du fils Doumic employé dans l’administration coloniale ; il remercie de parler au nom de l’Académie à la T.S.F. ; Robert Aron l’accompagnera. Il recommande Mlle de La Porte, une de ses nièces, qui fait de la reliure d’art. A propos de ses derniers travaux sur Victor Hugo ; Parmi les livres que nous avons récompensés à l’Académie, j’en trouve un de Leseur. Je sais à quel point vous vous y êtes intéressé et l’amitié que vous avez pour l’auteur (…). 1933 : lettres de remerciements pour les articles que Barthou a adressés à la Revue des Deux-Mondes ; (…) J’attends donc très prochainement Marras, et nous promettons Victor Hugo à nos lecteurs (…) ; Doumic propose de censurer un passage du manuscrit de Leconte de Lisle : La phrase publiée pourrait chagriner les admirateurs mêmes et les amis de Leconte de Lisle (…). 1934 : correspondance du Secrétaire dans laquelle il demande le soutien de Barthou pour subventionner les publications de l’Académie pour son 3e Centenaire : L’Académie est l’Académie, c'est-à-dire la plus glorieuse des institutions littéraires du monde entier. Et je suis sûr que vous pensez comme moi que si elle doit faire petite figure dans une circonstance aussi solennelle, mieux vaudra s’abstenir et ne pas compromettre son prestige par une manifestation mesquine (…). Robert Regnier voudrait prendre conseil sur une question importante pour l’Académie ; en août, Doumic regrette que Barthou ne puisse se rendre à Belgrade et demande quelle personne doit y aller pour représenter l’Académie.

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18 septembre 2013 14:00 CEST
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