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Adjugés : Joaillerie, une vente éblouissante le 20 avril 2023

PARIS – Jeudi 20 avril, Victoire Winckler, directeur du département Joaillerie et Jean-Norbert Salit, expert pour la Maison, ont à nouveau dévoilé un choix éblouissant de pierres précieuses, de bijoux signés et de famille. Suivie par une centaine d’enchérisseurs au téléphone et plus de 350 acheteurs sur Internet, amateurs et collectionneurs du monde entier sont venus assister à la vente qui a totalisé plus de 1 522 054 €* !

Très beaux succès pour les pièces Art déco des années 1930 avec notamment un rare clip « cible » en jaspe rouge résolument moderne, signé Van Cleef & Arpels, vendu 32 800 €* (lot 47). La force et la simplicité du style René Boivin ont remporté un vif succès auprès des enchérisseurs, en particulier un important clip réalisant 39 360 €* (lot 49), mais aussi un exceptionnel bracelet vendu 47 232 €* (lot 50) ou encore une superbe bague « quatre corps » ornée de saphirs jaunes ayant trouvé preneur pour 28 864 €* (lot 182).

Place aux Collectibles de la Maison Cartier avec des pièces aussi étonnantes qu’élégantes. Une paire de clips de revers à l’effigie de la « Dame de coeur » et du « Roi de coeur » a été vendue 29 520 €* (lot 42) tandis qu’une pendulette « Belle Epoque » est partie pour 25 978 €* (lot 43). Enfin, l’iconique bague « Panthère » entièrement pavée de diamants et de saphirs a décroché 34 112 €* (lot 65).

Les pierres précieuses ont tenu le haut du pavé avec un diamant de 3.49 carats taille brillant, F, VS1, adjugé 64 288 €* (lot 56) et un autre de 12.01 carats, M, VS2 vendu 120 704 €* tandis qu’un exceptionnel saphir ovale de 15.97 carats, Birman non chauffé, sublimé par une monture de la Maison Cartier s’est envolé à 131 200 €* (lot 184).

Enfin, le temps a été suspendu lors d’une époustouflante bataille d’enchères pour une émeraude colombienne, huile faible, d’environ 4.70 carats atteignant 150 880 €* (lot 187).

*Prix frais inclus

 

Vous souhaitez recevoir une estimation, faire expertiser et vendre aux enchères pierres précieuses, bijoux signés et de famille ? Notre département Joaillerie réalise des expertises gracieuses de vos bijoux sur rendez-vous, dans nos bureaux à Paris ou dans le lieu de votre choix, en toute confidentialité.

Pour prendre rendez-vous, contactez Victoire Winckler, Directeur du Département Joaillerie et Horlogerie, [email protected] – +33 (0)1 53 30 30 66

 

De l’Art déco aux années 1940

 

 

 

47.
VAN CLEEF & ARPELS – ANNÉES 1930
Rare clip « Cible » jaspe rouge
Il est surmonté d’une ailette en jaspe rouge sur une cible émaillée noir et soulignée de diamants taille brillant (TA).
Monture en or jaune 18K et platine. Travail français signé Van Cleef et Arpels et numéroté.
Poids brut : 17,77 gr.
Dimensions : 6,4 x 1,8 cm.

 

LA CIBLE MODERNISTE DE VAN CLEEF & ARPELS

« En 1931, la maison Van Cleef & Arpels participe à l’Exposition coloniale, qui a lieu au bois de Vincennes. La France est alors en plein marasme économique après la crise de 1929. La section de la bijouterie joaillerie rassemble vingt-trois joailliers qui présentent des bijoux inspirés de l’art africain et oriental, réalisés dans des matières exotiques. Van Cleef & Arpels dévoile la parure en or Chapeau chinois et un collier constitué de boules d’ivoire gravé avec des boules de corail. Les parures reproduites dans la presse montrent un parti résolument moderne, voire constructiviste, avec des couleurs tranchées, des formes géométriques différentes associées et même imbriquées. Les quelques parures de ce type qui nous sont parvenues témoignent de cette bijouterie particulière, assez éloignée de la joaillerie proposée par la maison. »

Van Cleef & Arpels, Musée des Arts Décoratifs, L’art de la Haute Joaillerie p.42

 

Estimation : 10 000 / 12 000€
Adjugé 32 800 € (frais compris)

 

 

 

49.
ƒƒ RENÉ BOIVIN – ANNÉES 1927-1933
Important clip améthystes
Il est composé d’un arc en vermeil orné d’améthystes ovales de différentes teintes en sertissure à paillon. Monture du système double-clip en or rose 18K. Poinçon de maître de la Maison René Boivin, d’après un dessin de Suzanne Belperron.
Poids brut : 72,82 gr.
Dimensions : 7,8 x 6,5 cm

 

Estimation : 20 000 / 30 000€
Adjugé 39 360 € (frais compris)

 

 

50.
ƒƒ RENÉ BOIVIN – ANNÉES 1927-1933
Exceptionnel bracelet « Barbare » améthystes
Il est orné d’améthystes ovales en sertissure à paillon. Monture à enroulements et agrafes en argent doré. Poinçon de la Maison René Boivin.
Poids brut : 96,73 gr.
Dimensions : 18,9 x 3,7 cm.
Référence : « René Boivin Joaillier » Françoise Cailles, Editions de l’Amateur, Paris 1994, page 67 pour illustrer cette large famille des bijoux barbares.

 

Estimation : 20 000 / 30 000€
Adjugé 47 232 € (frais compris)

 

BARBARE ET ETHNIQUE : LA FORCE ET LA SIMPLICITÉ

Issus de la même collection privée, ces deux bijoux en vermeil et améthystes nous racontent la belle histoire du « style René Boivin ». À chaque fois que la question m’a été posée sur l’identité de ce style, c’est très souvent à ce type de bijoux faits de matières simples aux formes expressives et élégantes que je pensais. C’est l’occasion privilégiée d’insister sur les sources d’inspiration des deux génies du lieu. Celles de Mme Jeanne Boivin et son intérêt prononcé pour le goût Antique et Médiéval et celui de sa grande dessinatrice Mme Suzanne Belperron qui sût capter la vibration de son temps pour l’art abstrait et l’associer aux productions d’art ethnique. En effet, ce bracelet médiéval est un hommage aux bijoux assyriens, celtiques et mérovingiens formant la grande famille des « bijoux barbares », tandis que l’important clip corne en améthystes est une réinvention magistrale du bijou africain, sans doute inspiré d’un bracelet béninois.

 

 

 

Cartier Collectibles

 

 

 

 

43.
CARTIER – ANNÉE 1908
Pendulette « Belle Époque »
Pendulette socle Gaine Louis XVI en agate bleu-gris
Deux ceintures de laurier ciselé, quatre panneaux argent guillochés et email translucide bleu et blanc. Encadré d’or rose gravé. Boîte petit tambour en argent. Carrure guillochée à pois et émail translucide bleu. Un filet émail blanc Quatre cadrans ronds argent guillochés rayonnants et émail translucide bleu. Cercle des heures, émail blanc à chiffres romains. Aiguilles platine et diamants taille rose. Mouvement d’origine, Numéroté sous la base.
Dimensions : 20,7 x 5,2 x 5,2 cm.
Ecrin CARTIER d’origine Paris Londres.
Référence : « Le temps de Cartier », Bracca, Negretti, p. 33 pour un modèle similaire.
« La Collection Cartier -Horlogerie », Flammarion 2006, p. 60-61 pour un autre exemplaire presque identique daté 1908.
« The Magical Art of Cartier, Tajan et Antiquarum », 1996 Genève pour encore un autre exemplaire daté de 1910.

 

Estimation : 20 000 / 30 000€
Adjugé 25 978 € (frais compris)

 

 

 

 

42.
CARTIER – ANNÉE 1938
Paire de clip de revers « Dame de cœur » & « Roi de cœur »
Ils sont représentés portant une fleur pour la Reine, une épée pour le Roi. Les couronnes rehaussées de diamants taillés en rose. Monture en or jaune 18K, émail et diamants taillés en rose. Travail signé et numéroté. Gravé Modèle déposé et les numéros de protection en France, Angleterre et USA.
Poids brut : 32,12 gr.
Dimensions : 3,5 x 3,1 cm.
Accompagnés d’une publicité d’époque du magazine Vogue FRANCE de décembre 1938.
Référence : « Etourdissant Cartier » par Nadine Colero, Editions du Regard, Paris, 2008, page 49 pour une paire de clips identiques.

 

Estimation : 18 000 / 20 000€
Adjugé 29 520 € (frais compris)

 

 

 

Les années 1950-1970

 

 

 

 

184.
MONTURE CARTIER – ANNÉES 1965-75
Bague saphir ovale de 15.97 carats
Elle est sertie d’un saphir ovale en châton à griffes. Monture en platine et diamants baguette. Signée « Monture Cartier ».
Poids brut : 10,46 gr.
Tour de doigt : 53,5.
Dimensions saphir : 15,78 x 12,01 x 9,92 mm.
Rapport d’analyse SSEF, selon son opinion : origine Birmanie, pas de trace de traitement thermique.
Rapport d’analyse GEM Paris, selon son opinion : origine Birmanie, pas de trace de traitement thermique.

 

Estimation : 100 000 / 150 000€
Adjugé 131 200 € (frais compris)

 

 

 

Les diamants et pierres précieuses

 

 

 

 

56.
BAGUE SOLITAIRE DIAMANT 3,49 CARATS
Elle est sertie d’un diamant taille brillant en châton à griffes épaulé de deux diamants baguettes. Monture en platine.
Poids brut : 4,34 gr.
Tour de doigt : 49.
Poids du diamant : 3,49 carats.
Examen préliminaire LFG, énonçant selon son opinion : couleur F, pureté VS1, pas de fluorescence.

 

Estimation : 32 000 / 40 000€
Adjugé 64 288 € (frais compris)

 

 

 

 

187.
TRAVAIL FRANÇAIS
Bague émeraude et diamants
Elle est sertie d’une émeraude rectangulaire à pans coupés en châton à griffes épaulée de diamants troïdias. Monture en or jaune 18K.
Poids brut : 5,93 gr.
Tour de doigt : 56,5. (arêtes usées et très petites égrisures).
Dimensions de l’émeraude : 12,74 x 10,34 x 4,96 mm.
Poids de l’émeraude : 4,50 à 4,70 carats environ.
Rapport LFG, selon son opinion : origine Colombie, faible présence d’une substance incolore dans les fissures (huile).

 

Estimation : 4 000 / 5 000€
Adjugé 150 880 € (frais compris)

 

 

 

 

188.
ANNÉES 1910
Bague solitaire diamant 12.01 carats
Elle est sertie d’un diamant taille brillant (TA) en chaton à griffes. La monture est en platine, le panier ajouré à décor d’entrelacs.
Poids brut : 7,97 gr.
Tour de doigt : 54.
Examen préliminaire LFG : couleur M, pureté VS2, fluorescence faible.

 

Estimation : 70 000 / 80 000€
Adjugé 120 704 € (frais compris)

 

 

 

Collection particulière de Mme D.

 

 

 

 

182.
RENÉ BOIVIN
Bague « Quatre corps » saphirs jaunes
Elle est composée de quatre anneaux sertis de lignes de cinq saphirs jaunes ronds en sertissure ovale et disposés en quinconce. Travail de René BOIVIN, signé René Boivin et numéroté.
Poids brut : 15,22 gr.
Tour de doigt : 55/56.
Attestation de Madame Françoise Cailles et attestation de Jean-Norbert Salit.
Plusieurs exemplaires de cette bague célèbre sont reproduits dans l’ouvrage « René Boivin » de Françoise Cailles, Éditions de l’Amateur, Paris, 1994.

 

Estimation : 20 000 / 30 000€
Adjugé 28 864 € (frais compris)

 

UNE BAGUE ICONIQUE « LA BAGUE QUATRE CORPS »

Sans aucun doute le génie de cette bague dessinée et élaborée à la fin des années 1940 se trouve dans l’incroyable vie des pierres précieuses utilisées, ceci grâce à des inclinaisons et des articulations invisibles dignes d’un grand architecte. Ce fut et cela demeure un des modèles intemporels de la Maison René BOIVIN, celle qui fut intitulée par Françoise Cailles « L’atelier des dames ».

 

 

 

Des années 1980 à nos jours

 

 

 

 

65.
CARTIER – ANNÉES 1990
Bague « Panthère »
Elle figure une panthère à demi couchée la tête de profil, entièrement pavée de diamants taille brillant et de saphirs cabochon. Les yeux en émeraudes navettes et la truffe en onyx taillé. Monture en platine. Travail français signée Cartier et numérotée.
Poids brut : 13,75 gr.
Tour de doigt : 52,5.
Écrin et facture Cartier.

 

Estimation : 20 000 / 30 000€
Adjugé 34 112 € (frais compris)

 

 

 


 

 

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CONTACTS

Victoire Winckler | Directeur département Joaillerie et Horlogerie
[email protected] – +33 1 53 30 30 66

Alix Ricard | Spécialiste Joaillerie
[email protected] – +33 1 53 30 30 29