VENTES AUX ENCHERES

L’artiste franco-chinois T’ang Haywen à l’honneur dans la vente Arts d’Asie.

T’ANG HAYWEN (1927-1991) : QUATRE ENCRES ET UN TRIPTYQUE À L’AQUARELLE DE LA MATURITÉ DE L’ARTISTE

Le lundi 11 décembre 2017, Tajan vous invite à participer à sa nouvelle vente Arts d’Asie, à l’Espace Tajan et sur la plateforme Tajan Live, lors de laquelle nous proposerons un ensemble d’oeuvres sur papier de l’artiste T’ANG HAYWEN.

« Ma peinture n’est ni figurative ni abstraite et n’appartient pas à l’école néo-figurative. De telles définitions me semblent trop limitées. Je recherche un art sans contrainte dans lequel j’évolue librement »

T’ang Haywen est un peintre franco-chinois né en 1927 en Chine à Amoy, l’actuelle Xiamen. À 21 ans, il s’installe à Paris pour y suivre des études de médecine mais sa vocation intime est celle d’y devenir peintre. Très rapidement, il fait donc l’apprentissage de la peinture occidentale et des techniques qui lui sont propres. Cependant, dès les années 1960, il trouve dans l’encre de Chine le moyen d’expression d’un style personnel se nourrissant de la tradition chinoise. Ainsi puise-t-il son inspiration dans la nature qui l’entoure et peint-il ce qu’il voit sans pour autant le copier servilement. Les années 70 et 80 sont riches d’expositions et de rencontres qui trouvent leur aboutissement dans les expositions du Musée national des arts asiatiques-Guimet (2002) et du Yishu 8 de Pékin (2011). En août 1990, il se rend en Pologne pour y rejoindre son ami Leszek Kanczugowski. Ce sera son dernier voyage. Il y réalise une ultime série d’encres « s’inspirant de l’atmosphère polonaise et, suivant son style, mêlant spontanéité et profusion » (L. Kanczugowski). > En savoir plus

 

 

« J’ai connu T’ang à Rome à l’époque à Rome où je dirigeais la Villa Médicis et me souviens de lui comme d’un être sensible et doux qui parlait peu de sa peinture. Il traduisait des poèmes du Fujian écrits dans une langue très ancienne de la montagne et nous faisait partager leur musique aux intonations archaïques. Je me souviens qu’il passait de longues heures à contempler les paysages et peignait aux premières heures du jour. J’aime ses encres dynamiques et harmonieuses qui démontrent l’esprit de la Chine. Parfois je pense à lui quand je vois le sommet des montagnes disparaître dans la brume. » Balthasar Kłossowski, dit Balthus, automne 1996.

Vente Arts d’Asie le lundi 11 décembre 2017 à 18h30 à l’Espace Tajan – Du lot 73 au lot 77