En vente le 26 mars 2024
La naissance de Méribel est due à la vision d’un Écossais : Peter Lindsay. Dans les années 30, avec l’aide du skieur français Émile Allais, il trouve un site idéalement placé au-dessus du village des Allues, une vallée non aménagée, à l’altitude appropriée et à la bonne orientation. Séduit par les lieux, il fonde en 1938 la Société Foncière de la Vallée des Allues et commence à acheter des terrains aux agriculteurs locaux.
Les premiers chalets sont construits à 1450 mètres d’altitude. La nouvelle station est baptisée « Méribel ». La première remontée mécanique, construite en 1938, transportait les skieurs jusqu’à 1900 mètres d’altitude.
Un code de construction strict est mis en place, inspiré par la vision de Lindsay. Il s’associe à une équipe d’architectes, comprenant Christian Durupt et Charlotte Perriand et établit un cahier des charges précis. Tous les chalets doivent être construits avec des matériaux locaux : ardoise, bois et pierre, avec des toits à double pente et dans un style architectural harmonieux, pour créer une zone résidentielle de haute altitude intégrée à l’environnement naturel.
Les premiers investisseurs étaient un mélange de promoteurs, de riches familles anglaises, d’hommes d’affaires et d’habitants de la région, qui croyaient en la vision de Peter Lindsay. Parmi les premiers propriétaires de chalets, on trouve l’un des frères de François Mitterrand, la duchesse de Bedford ou Brigitte Bardot.
Parfois, Peter Lindsay n’était pas en mesure de payer ceux qui travaillaient pour lui et il leur offrait en échange des terrains à bâtir. Marie Blanche, accepte ainsi l’offre d’un terrain et construit l’un des premiers hôtels. Le chalet-hôtel éponyme ouvre en 1953, route de la Renarde à Méribel. L’architecte est Christian Durupt et l’aménagement intérieur est réalisé avec du mobilier dessiné par Charlotte Perriand.
L’ensemble du mobilier mis en vente le 26 mars provient de ce chalet-hôtel rénové dans les années 1990 et resté dans la famille de Marie Blanche depuis cette date.
CHARLOTTE PERRIAND (1903-1999)
Suite de huit chaises en pin verni, pieds avant et montants arrière cylindriques, dossier en bandeau incurvé, assise paillée. Circa 1960
(Usures, taches et rayures)
Haut. 76 cm – Long. 41,5 cm – Prof. 41,5 cm
CHRISTIAN DURUPT
Table en pin, à plateau rectangulaire, aux bords arrondis,
reposant sur des pieds cylindriques reliés par une entretoise cruciforme sous le plateau.
Fabrication René Martin dit Les Ciseaux, ébéniste de Charlotte Perriand à Méribel.
Haut. 72 cm – Long. 200 cm – Larg. 79,5 cm
CHARLOTTE PERRIAND (attribué à)
Deux lits, structure en pin, montants cylindriques reliés par trois traverses à la tête et deux au pied du lit, bâti en larges lames de pin massif.
(Sans sommier, rayures et traces d’usage)
Haut. 71 cm – Long. 201 cm – Larg. 87 cm
CHARLOTTE PERRIAND (1903-1999)
Porte-manteaux en pin, platine de fixation de forme trapézoïdale accueillant huit patères cylindriques.
Long. 112 cm – Larg. 12 cm
DÉCOUVRIR LA VENTE ARTS DÉCORATIFS DU 20e SIÈCLE & DESIGN
Mardi 26 mars à 15h
Tajan, 37 rue des Mathurins, 75008 Paris
CONTACTS
Marie-Cécile Michel – Directeur du département Arts décoratifs du 20e siècle & Design
[email protected] – +33 1 53 30 30 58
Ariane de Miramon – Service Presse et Communication
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